Âge & DoB — 31 ans | 10.08.1985 ❀ Surnom(s) — Mala, Aki, M. Ca dépend qui l'demande, ou qui l'dit. La quiche aussi, quelque fois. ❀ Orientation sexuelle — Bisexuel, assumé s'assumant, sorti du placard depuis bien longtemps sans encombre. ❀ Statut social — Aisé, très aisé, faut dire que l'héritage familiale a plutôt idée, et qu'avoir son business ça arrondit bien les fins d'mois. ❀ Statut amoureux — célibataire au coeur brisé, brisé, arraché, la confiance au bord des lèvres qui s'accorde trop facilement. ❀ Activité — Patron d'une boutique ésotérique en ville.

C'est un type bien, qu'ils pourraient dire. A croire qu'il est pas capable de faire preuve de caractère. Et pendant longtemps ca a été vrai - il était plus souvent le type qui dit "oui" à tout que celui qui disait ce qu'il voulait. A force il a toujours tout donné aux autres, et il s'est prit dans laquelle le manque d'intérêt des autres. Ca lui a forgé une carapace sous laquelle s'cache toujours cet altruiste adorable qui sait pas dire non.
A présent il s'montre plus souvent comme un type au regard caressant et séducteur, à celui qui accorde son corps mais pas son coeur. Il marchande tous les services qu'il peut rendre, et fait croire que le prix vaut plus pour lui que l'aide qu'il apporte. C'est plus simple, sans doute, de passer pour un égoïste.
En vrai c'est juste un passionné, qui veut profiter de la vie autant qu'il le peut, et avoir plus de remords que de regrets. S'il fait des erreurs et qu'il en souffre, il s'dit qu'au moins il aura vécu autant qu'il le pourra. Les erreurs sont mieux à prendre que l'inaction ou la peur de ne pas faire les choses. Alors il préfère les vivre, laisse son coeur dans la bataille bien trop souvent.  
C'est un amoureux de la vie, qui s'intéresse à tout avec trop d'obsession. Il aime les longues conversation sur ce qui passionne les autres. Il se lasse jamais de les entendre ou de partager leurs passions. Il en a collectionné, à toucher à pas mal de choses, et continue encore. Il cherche toujours quelque chose de nouveau et d'excitation, de peur un jour de plus avoir ce sentiment qui réchauffe sa poitrine constamment.
C'est un type festif, qui aime sortir, boire, et s'oublier avec les autres. Il refuse jamais de s'amuser, qu'importe l'heure du jour ou de la nuit. Tout comme il refuse jamais un verre non plus.
Et si vous avez la chance de faire partie de ceux qu'il apprécie vraiment et qui lui sont fidèles, alors il sera d'une loyauté hors-pair. Protecteur et colérique, s'il se bat pas il a la langue assassine et il hésite pas à taper où ca fait le plus mal.

Le jour et la nuit. Le jour il porte des tenues sans prétentions, qui font toujours preuve cependant d'un gout sûr en matière de mode. Il tâche de toujours être en couleur, supportant mal le noir et le blanc - il préfère briller par sa présence plus que de s'enfoncer dans les méandres de la tristesse. Le jour, il laisse ses cheveux faire leur vie, se maquille parfois d'un trait noir pour faire ressortir ses yeux, et il porte ses boucles d'oreilles pour preuve de son extravagance. Mais c'est la nuit qu'elle s'exprime pleinement.
Il sort jamais sans son attirail complet : coiffure, maquillage, tenue serrée. Il met souvent du gel coloré ou se colore des mèches qui restent plusieurs semaines. Rouge, vert, bleu - qu'importe; Assortie à ses paupières, son mascara, et parfois du gloss quand il est vraiment de bonne humeur. Ses tenues sont plus serrées et ouvertes, mettent en valeur le corps qu'il s'est sculpté à mesure des années de musculation et d'entrainement.
Il prend soin de lui, le physique c'est important et il préfère un esprit sein dans un corps sein. Il pratique le Yoga, depuis longtemps. La danse quand il y pense. La musculation les jours d'hiver. Le jogging depuis quelques mois à présent. Il garde la forme, il préfère cela, et un corps musclé assez grand pour qu'il dépasse la majorité des gens autour de lui. Pour terminer, il est pas rare qu'il ait quelque colliers, des cadeaux souvenirs de ses voyages, ou de sa famille.
Et quelques tatouages, mais qu'il faut mériter pour découvrir.  

Y a pas de mots pour décrire ce qu'on ressent quand on se fait arracher le coeur. Y a pas de mots juste, pour dire ce que ça fait, de voir que sa vie vole en éclats et qu'on peur rien faire pour la retenir. Qu'on se retient juste de pas sombrer aussi, parce que the show must go on. Je pensais pas que dans un monde qui est habitué par les démons, les vampires, et les forces du mal, y ait pas pire qu'une femme pour vous laminer le coeur et faire de votre vie un cercueil à ciel ouvert. Peut être que c'est le lot des romantiques naïfs, qui comme moi donne leur amour avec trop de facilité, et voit le monde sous le prisme des contes de fées. Je peux pas l'empêcher, c'est encré en moi depuis que je suis gamin. De croire aux fées - justement - et de faire des paillettes avec mes doigts. Ma mère était une fée - elle disait sorcière mais j'ai toujours supposé que c'était plus par inquiétude syntaxique que par réel envie de me contredire le gamin de neuf ans que j'étais.  
C'est au Japon que j'ai vu le jour - une ville au fond des montagnes où on voit les cerisiers fleurir et les gamins qui se promènent en uniforme pour se rendre à l'école. Ma mère était japonaise, mon père anglais. J'ai jamais su comment ils s'étaient rencontrés, probablement parce qu'à mes yeux ils ne pouvaient pas être l'un sans l'autre. C'était une évidence de les voir toujours ensemble,  à s'aimer comme si le temps ne pouvait juste pas ravager leurs sentiments l'un pour l'autre. C'est sans doute à cause d'eux que j'ai toujours voulu regarder quelqu'un avec des étincelles et de la chaleur. Sauf que ca m'a toujours brûlé, finalement, de vouloir trop aimer.

On a quitté le Japon quand j'avais neuf ans pour se rendre en Nouvelle-Zélande. Mon père donnait alors des cours à l'université, Anthropologue aux passions étranges pour le surnaturel quand on se retrouvait à la maison. Et pour ce qui était sur surnaturel il était pas en manque. Avec une femme qui faisait de la magie depuis toujours, et qui avait décidé qu'il en serait de même pour moi. Encens, chat noir, chaudron, si elle a jamais mis de pustule sur son museau, ma mère était clairement de ceux qui baignait dans le blanc avec obsession. J'ai jamais su si elle touchait qu'à cela. Mais j'ai toujours su que ca serait pas mon cas. Trop gourmand, depuis toujours, à vouloir croquer tout ce qui me passe sous la langue pour gouter à la vie sans cesser d'en désirer encore. Plus, toujours plus. La passion c'est un trait de caractère qui s'apprend pas, ca vous vrille l'estomac pour plus laisser de vous que des morceaux de passions qui font une vie. Un vie morcelée, j'crois que c'est tout ce que j'ai aujourd'hui.  

C'est un peu décousu, la pensée qui s'agence comme elle peut pour pas perdre le fil. J'étais ton élève, surtout en langue. Ca me venait rapidement de les apprendre, de les comprendre, de les assimiler. Autant le Japonais, que l'anglais, le français, le latin, le grec ancien. Il n'y a pas de langue que je ne veuilles comprendre, et dans les ouvrages anciens de ma mère c'était le démoniaque qui m'apparaissait avec une simplicité déconcertante. Trop simple, trop habituel. C'est peut être pour cela que je me suis lancé dans un tour du monde, à rechercher une place pour me poser quand j'ai eut mon diplôme en poche, et un amant au bras. Le premier, à qui mon coeur avait été offert en même temps que le reste, avec des murmures promettant une vie entière à plus se séparer. A être juste nous deux - il a finalement décidé qu'il voulait être un américain, alors c'est à New-York qu'on a déposé nos valises, en espérant trouver de quoi vivre sans trop de difficulté. Sauf que la vie c'est jamais simple et c'est jamais une seule route qui va tout droit en espérant rien croiser sur son chemin. Ce qui a croisé le miens c'est le cancer, celui qui rongeait ma mère de l'intérieur et qui la faisait tomber dans l'inconscient trop souvent. Alors je me suis retrouvé à devoir faire le choix de mon amour égoïste, et ma mère - premier coeur brisé, et première perte injuste. Celle de l'amant a vite été oubliée, en réalité. Devant l'évidence que la magie ca sauve pas une vie que le destin a décidé de prendre. J'avais vingt-trois ans quand ma mère est partie.

C'est toujours dans ces moments-là que la vie promet d'être plus douce, sans raison. J'avais appris tout de la magie avec ma mère, et cette dernière leçon était de loin la plus cruelle. Elle me laissait un père perdu et muet, et une boutique que je reprenais avec l'aide de ses employés. Vingt-trois ans, magicien, à la tête d'une boutique en ville. L'année suivante, c'est mon grand-père qui s'abandonné aux bras de la mort, en me laissant une fortune non négligeable. Sans doute parce qu'il avait pas d'autres enfants ou petits enfants à qui en faire don. Peut être parce que quelque part on avait le même code génétique et cet amour pour le surnaturel. J'ai beau faire des étincelles, à vendre la magie comme des petits pains, j'ai jamais été capable de voir venir le destin.

Deuxième échec, d'amour qui se donne trop tôt et se perd trop vite. Elle a couru dans ma boutique, pour faire oublier le reste du monde dans un sourire. Deux mois après, elle se trouvait dans mon appartement comme chez elle. Six mois plus tard, elle avait une bague au doigt, et de nouvelles promesses d'éternité. Deux semaines avant le mariage, c'est dans mes draps qu'elle se perdait avec son amant. Un ami. Un ami commun, quelque chose dans ce gout-là. C'est amusant, la mémoire. Je me souviens qu'il pleuvait, de la lampe qui se trouvait pas à sa place, et d'un client vampire particulièrement exigeant. Mais je me rappelle pas la gueule de son amant.
Deux semaines avant le mariage, je me retrouvais à nouveau le coeur brisé. L'appartement vidé. Et les lettres d'annulation qui s'accumulait pour s'excuser d'avoir été aveuglé. Stupide. Et cocu. Vingt-neuf ans. A nouveau brisé. Plus jamais, comme promesse en mantra répétitif qui se dit encore et encore parce que je suis seul. Et après ? Depuis un an y a plus grand chose qui a de sens où d'équilibre dans ma vie. J'accumule les fêtes, les amours éphémères, les nuits sans lendemain, les clients, et la magie marchandée.

Et sous la lumière des projecteurs et la fumée qui sont balancés dans la salle bondée, il a l'regard ténébreux, et l'air jeune, trop jeune parfois. Alors qu'autre chose me donne l'envie de le fuir. Je sais pas qui il est, c'est une ombre, quelque part dans la foule. Un jour, je sais, je le sens que je voudrais le rencontrer, en espérant qu'il m'arrachera pas le coeur.

J'ADÔÔÔÔÔÔÔÔ LES SUSHIS TA QUICHE ! J'aime la façon dont tu as raconté son histoire, j'aime ce personnage incongru, à la fois très éloigné du "sens commun" et en même temps tellement humain Bref, j'ai bien hâte de suivre tes RP ma petite quiche aux lardons Et que tu me montres tes smileys, mais ça c'est une autre histoire

Bravo, te voici validé(e) !


Tu rejoins les Sparkling Unicorns : Ici sont réunis ceux qui pensent que le surnaturel n’engendre pas que du mauvais, que faire voler un crayon en cours ou croiser un loup-garou en rentrant de soirée, c’est plutôt cool. Ils chercheront à en savoir plus, à découvrir toutes les créatures bizarroïdes qui peuplent Whae Wacky - voire à en devenir une, pour les plus zinzins. Bien sûr, cela ne les empêchera en aucun cas d’avoir un avis avisé sur la chose et de combattre les vrais gros méchants.
Tu pourras t'amuser tout plein avec tes copains licornes dans la section qui vous est réservée.