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 04. Nouvelle Zélande | Cailloux, brins d'herbe et escargots
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04. Nouvelle Zélande | Cailloux, brins d'herbe et escargots   
Sam 5 Nov - 18:48

Nouvelle-Zélande
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Jeu 23 Mar - 22:46

Histoire générale
Et avant tout ça, il s'est passé quoi ?

Histoire générale

L'histoire de la Nouvelle-Zélande couvre plus de 700 ans, depuis le moment où elle a été découverte et colonisée par des populations polynésiennes, qui y ont développé une culture spécifique, la culture maori. Le premier explorateur européen à découvrir ce territoire fut Abel Janszoon Tasman, le 13 décembre 1642. Tout au long du XVIIIe siècle, des explorateurs, des marins, des missionnaires, des aventuriers, ont régulièrement abordé la Nouvelle-Zélande. En 1840, le traité de Waitangi a été signé par la couronne britannique et différents chefs maori. Il incorporait la Nouvelle-Zélande à l'empire britannique et donnait des droits équivalents aux Maoris et aux Britanniques. Le reste du XIXe siècle est marqué par l'installation sur place de nombreux Britanniques et dans une moindre mesure de populations asiatiques. Les effets de la guerre, la mise en place d'un système juridique et économique d'origine européenne expliquent la perte d'influence des populations maoris et leur appauvrissement.

À partir des années 1890, le parlement néo-zélandais a voté de nombreuses mesures progressistes, parmi lesquelles le droit de vote accordé aux femmes ou la mise en place d'un système de retraites. Dans les années 1930, l'économie du pays était fortement régulée et l'État providence particulièrement puissant. La culture maori connut une renaissance spectaculaire et, à partir des années 1950, de nombreux Maori s'installèrent en ville. Le militantisme maori conduisit l'État néo-zélandais à promouvoir une plus grande reconnaissance des Maori, sur la base du traité de Waitangi.
La politique étrangère, traditionnellement liée à celle du Royaume-Uni ou des États-Unis, a cherché à devenir plus autonome. Les gouvernements successifs ont généralement maintenu ces orientations.

Les premiers colons

Arrivés au XIe siècle, les Maori occupent d'abord une petite colonie dans le nord. Aux XIIe et XIIIe siècles, la population néo-zélandaise n'est toujours que de quelques centaines, mais commence à se subdiviser et à se disperser, occupant un territoire de plus en plus important. Aux XIVe et XVe siècles, la population s'accroît, atteignant finalement des dizaines de milliers, et le gibier, surexploité, est menacé d'extinction. Le moa (Ce sont des oiseaux fossiles et inaptes au vol) disparaît vers l'an 1500. La chasse ne pouvant plus être maintenue en mode de subsistance essentiel, les populations maori s'adaptent. La démographie se stabilise. Les communautés deviennent davantage sédentaires, et se structurent en unités socio-économiques, les iwi.

Les iwi (tribus) se divisent en hapu (clans) qui peuvent se disputer ou se combattre, mais coopèrent en cas d'hostilité de la part d'un autre iwi à l'encontre du leur. Les hapu, comportant jusqu'à plusieurs centaines de personnes, sont eux-mêmes divisés en whanau (parentèle), aujourd'hui un concept culturel encore très respecté des Maori et à la base de la structure de leur société. Les iwi et hapu pouvaient se modifier sous l'effet des conflits (particulièrement sur les ressources exploitables), de l'élargissement ou diminution du nombre de membres, des fusions...
Le passé n'était pas méconnu chez les Maori. Leur histoire était préservée de manière orale, à travers des récits et des chants.
Les Îles Chatham, plus à l'est, alors inhabitées, ont été atteintes et occupées vers l'an 1500 par les Moriori, originaires de la mythique Hawaiki. Selon une autre version, vers l'an 1000, une première découverte serait le fait de migrateurs maoris d'origine polynésienne.

Les premiers explorateurs européens

Les premiers explorateurs européens qu'on sait avoir abordé la terre néo-zélandaise sont Abel Tasman, qui arrive de Batavie en 1642, et son équipage. Plusieurs d'entre eux sont tués par des Māori le 19 décembre de la même année, dans ce qui est aujourd'hui la baie Golden, que Tasman appellera Moordenaers Bay (« Baie des Assassins »).

Aucun autre Européen ne visite la Nouvelle-Zélande jusqu'au voyage de 1768-1771 du capitaine James Cook à bord de l'Endeavour. Envoyé par le gouvernement britannique, il arrive en 1769 et cartographie presque toute la côte en prenant soin de décrire en détail les terres qu'il explore, que ce soit en Australie ou en Nouvelle-Zélande, pour une éventuelle colonisation. Ces cartes très détaillées seront longtemps utilisées par les explorateurs. Joseph Banks l'accompagnera et dessinera la faune et flore du pays avec Daniel Solander, botaniste, et plusieurs autres dessinateurs.
Cook retournera à deux reprises, utilisant la Nouvelle-Zélande comme base pour ses explorations de la côte australienne une fois compris que la Nouvelle-Zélande ne faisait pas partie du continent Terra Australis Incognita. Ayant l'esprit plus ouvert à propos des autochtones des pays qu'il visita, que la plupart de ses concitoyens, essayant de communiquer avec eux, il les présentera à ses supérieurs comme « les possesseurs naturels et légaux des terres qu'ils habitent ».

Il sera suivi par de nombreux navires de chasse à la baleine, et au phoque, ainsi que de divers marchands. Ils échangeaient des produits et des vivres européens, particulièrement des outils métalliques et des armes, contre du bois, des vivres, des artefacts et de l'eau des Māori. Parfois les Européens échangèrent leurs produits contre des relations sexuelles. Chez les Māori, l'agriculture et la guerre furent transformées par l'arrivée de la pomme de terre et du mousquet, les Guerres des mousquets qui en résultèrent cessèrent quand ces armes furent plus équitablement réparties parmi les Māori. Les missionnaires chrétiens arrivent en Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle, convertissant progressivement la population māori, mal soutenue par leur foi face à l'invasion de la civilisation occidentale et les maladies européennes pour lesquelles ils n'avaient pas d'immunité.

Les iwi deviennent peu à peu plus importants que les hapu, car moins nombreuses et donc plus faciles à gérer pour les Européens, et partout en Nouvelle-Zélande, les Maori se déplacent, certains pour profiter du commerce avec les Européens et d'autres pour les éviter.

Le traité de Waitangi

De 1788 à 1840, les îles de Nouvelle-Zélande font officiellement partie de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie). Se rendant compte du caractère désordonné de la colonisation européenne en Nouvelle-Zélande et de l'intérêt croissant de la France pour ce territoire, le gouvernement britannique envoie William Hobson proclamer la souveraineté britannique et négocier un traité avec les Māori. Le Traité de Waitangi est signé dans la Bay of Islands le 6 février 1840. Ce traité est écrit rapidement et dans la confusion ; on se dispute encore sur la traduction du document en māori. Le traité est vu comme l'acte fondateur de la Nouvelle-Zélande en tant que nation et comme la charte garantissant les droits des Māori.

À partir de 1840, un nombre grandissant de colons européens émigrent en Nouvelle-Zélande, encouragés par les efforts de la New Zealand Company, qui fondera Wellington un peu avant la signature du Traité ; dans les deux années qui suivent sont fondées Wanganui, Nelson, et New Plymouth. Otago sera fondé en 1848 et Christchurch en 1850. Dans les années 1850 la plus grande partie de l'intérieur de l'île du Nord était connue des Européens ; on attendra les années 1860 et l'arrivée des orpailleurs pour connaître la géographie de l'île du Sud. Deux-tiers des immigrants viendront du sud de l'Angleterre ; peu de personnes d'autres nationalités y émigreront.

Au début les Māori se lancent avec enthousiasme dans le commerce avec ceux qu'ils appelaient « Pākehā », et de nombreux iwi (tribus) deviennent riches. Mais les conflits se multiplient avec l'augmentation du nombre de colons, pour aboutir aux Guerres néo-zélandaises des années 1860 et 1870, qui provoquent la perte de beaucoup de terres par les Māori. Le mouvement Kīngitanga, qui établit une monarchie māori pan-tribale et autonome en 1857, principalement dans la région du Waikato, subsiste tant bien que mal face à l'extension de l'autorité coloniale. Le mouvement est affaibli par sa défaite en 1864, pendant la Guerre du Waikato, mais ne disparaît jamais totalement. Le détail et l'interprétation de la colonisation européenne et de l'acquisition des terres māori demeurent aujourd'hui controversés.

De l'autonomie à l'indépendance

En 1854, le premier Parlement de Nouvelle-Zélande, établi par le Parlement britannique, conduit le pays vers une autonomie partielle, et vers la fin du siècle, elle sera entièrement autonome.

De 1891 à 1912, le Parti libéral (progressiste) est au pouvoir. Il introduit des mesures sociales sans précédent, conférant au pays l’appellation de « laboratoire social du monde ». En 1893, la Nouvelle-Zélande est le premier pays à donner le droit de vote aux femmes. En 1894, la loi Industrial Conciliation and Arbitration Act vise à permettre l'arbitrage des conflits sociaux. En 1898, elle introduit l'épargne retraite. En 1901, elle établit un département de la Santé. C'est également au sein de ce gouvernement que l'élite politique maori accède pour la première fois à des postes de haute responsabilité.

La Nouvelle-Zélande devient un Dominion indépendant en 1907 et le pays est entièrement souverain en 1947 lors de la ratification du Statut de Westminster de 1931 ; en pratique le Royaume-Uni avait cessé depuis longtemps de jouer un quelconque rôle dans la politique du pays. Plus elle devenait indépendante politiquement, plus elle le devenait aussi économiquement : dans les années 1890, la réfrigération dans le transport des produits commerciaux permet à la Nouvelle-Zélande de fonder toute son économie sur l'exportation de la viande et de produits laitiers vers le Royaume-Uni.

La Nouvelle-Zélande est un membre enthousiaste de l'Empire colonial britannique, envoyant des hommes lutter dans la Seconde Guerre des Boers et la Première et Seconde Guerre mondiale ; elle le soutient également lors de la crise du canal de Suez. Le pays fait partie de l'économie mondiale et souffre comme les autres pendant la Grande Dépression des années 1930. Cette dépression mène à l'élection du premier gouvernement travailliste, qui établit un État-providence et une économie protectionniste.

La Nouvelle-Zélande entre dans une période de prospérité grandissante après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, certains problèmes sociaux se développent en même temps. Les Māori commencent à migrer vers les villes et abandonnent peu à peu leur mode de vie traditionnel. Le recensement de 2001 révèle que 20 % des Maori ne connaissent pas leur iwi d'origine, et beaucoup de ceux qui s'en souviennent ne connaissent pas leur hapu. La jeunesse maori n'ayant connu que la ville, se sentait détachée de leur culture et de leur famille, isolée dans la pauvreté urbaine, et se rebella en créant et rejoignant des gangs, mais aussi des groupes culturels, de soutien et d'éducation sur la culture maori pour accompagner tous ceux voulant reconnecter avec leurs origines.

Le mouvement de protestation māori se forme, critiquant l'eurocentrisme et cherchant une meilleure reconnaissance de la culture māori et du traité de Waitangi, qu'ils considéraient trahi. En 1975 est créé le Tribunal de Waitangi, qui enquête sur les violations du traité dès 1985. Comme dans les autres pays développés, les mœurs et le comportement politique changent pendant les années 1970 ; le commerce avec le Royaume-Uni est fragilisé par son adhésion à la Communauté européenne.

Les réformes des années 80/90

De grands changements économiques et sociaux ont lieu dans les années 1980. Le Dollar néo-zélandais adopte un taux de change flottant. Les autres réformes incluent la réduction des dépenses de l'état, la baisse des impôts et la quasi-suppression des subventions à l'industrie. Cette politique ne permit pas de régler le problème du chômage, notamment après le crash de 1987.

Le quatrième gouvernement travailliste opéra une révolution en matière de politique étrangère. Il décréta que le pays n'abriterait pas d'armes nucléaire et il quitta l'ANZUS. La politique d'immigration a été assouplie, ce qui a permis l'accueil de nombreux immigrants venant d'Asie. Par ailleurs, le gouvernement travailliste a adopté des mesures comme la réforme constitutionnelle de 1986 ou la promotion des droits homosexuels.


La Nouvelle-Zélande aujourd'hui

La Nouvelle-Zélande continue d'entretenir avec le Royaume-Uni des liens informels mais puissants. Nombreux sont les jeunes néo-zélandais qui partent, du fait de conditions avantageuses d'obtention des visas, au Royaume-Uni pour quelque temps à la fin de leurs études. Malgré l'assouplissement des règles d'immigrations dans les années 1980, les personnes d'origine britanniques restent la première source de migrants vers la Nouvelle-Zélande.

La politique étrangère de la Nouvelle-Zélande cherche à rester indépendante. Ainsi, elle a envoyé des troupes en Afghanistan en 2001 mais pas en Irak en 2003.

Aujourd'hui, l'économie de la Nouvelle-Zélande étant moins forte que celle de l'Australie et d'autres nations développées, on voit une fuite des cerveaux de jeunes Néo-Zélandais vers l'Australie en particulier, mais aussi le Royaume-Uni et d'autres pays anglophones ; c'est également le cas des Maori.


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Jeu 23 Mar - 22:47

Climat & Géographie
C'est par où le nord ?

Géographie physique

Reliefs

La Nouvelle-Zélande se compose de deux îles principales : l'île du Nord et l'île du Sud appelées North and South Islands en anglais, Te Ika a Maui et Te Wai Pounamu en māori. Le pays est aussi composé d'un ensemble de petites îles situées près du centre de l'hémisphère maritime. Sa superficie est de 268 680 kilomètres carrés en incluant les îles Antipodes, les îles Auckland, les îles Bounty, les îles Campbell, les îles Chatham, les Tokelau et les îles Kermadec. Le pays est légèrement plus petit que l'Italie mais un peu plus grand que le Royaume-Uni. Cet archipel constitue les principales terres émergées du vaste continent submergé, Zealandia.
La Nouvelle-Zélande dispose d'un total de 15 134 kilomètres de côtes et dispose de vastes ressources marines. Elle n'a pas de frontières terrestres.

L'île du Sud est la plus grande et contient un quart environ de la population néo-zélandaise. L'île est coupée le long de sa longueur par les Alpes du Sud, le plus haut sommet étant le mont Cook avec 3 724 mètres d'altitude. Il y a dix-huit sommets de plus de 3 000 mètres d'altitude dans l'île du sud dont la côte Est abrite les plaines de Canterbury alors que la côte Ouest est réputée pour ses fjords, ses forêts primaires, le glacier Fox et le glacier Franz Josef.

L'île du Nord est moins montagneuse que l'île du Sud mais elle est marquée par le volcanisme. La plus haute montagne de l'île, le mont Ruapehu (2 797 mètres d'altitude), est un volcan actif. Le lac Taupo, situé près du centre de l'île du Nord, est le plus grand lac du pays. Il se situe dans une caldeira créée à la suite d'une éruption, il y a 26 500 ans.

La Nouvelle-Zélande est situé à la jonction de deux plaques tectoniques.  L'énergie géothermique associée est utilisée dans de nombreuses centrales hydro-thermiques. La zone de contact entre ces deux plaques tectoniques est aussi le lieu de séismes fréquents même si de tels phénomènes graves sont assez rares.

Climat

Le climat de la Nouvelle-Zélande est océanique. Les températures moyennes varient entre 8 °C dans l'île du Sud et 16 °C dans l'île du Nord. Janvier et février sont les mois les plus chauds alors que juillet est le mois le plus froid. La Nouvelle-Zélande ne dispose pas d'une large gamme de température mais le temps peut changer rapidement et de manière inattendue.
Christchurch est la ville la plus sèche et reçoit environ 640 millimètres de pluie par an tandis que Auckland en compte pratiquement le double.

L'indice ultra-violet peut être très élevé voire extrême dans certains endroits au Nord de l'île du Nord. Ceci est dû au fait que l'atmosphère du pays est relativement pure (sans pollution) en comparaison à de nombreux autres pays.

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Des précipitations moyennes de 35.5 mm font du mois de septembre le mois le plus sec. En juillet, les précipitations sont les plus importantes de l'année avec une moyenne de 57.4 mm.
04. Nouvelle Zélande | Cailloux, brins d'herbe et escargots Captur10
Au mois de janvier, la température moyenne est de 16.7°C. Janvier est de ce fait le mois le plus chaud de l'année. Juillet est le mois le plus froid de l'année. La température moyenne est de 5.8°C à cette période.
Le record de chaleur est de 37°C enregistré le lundi 15 février 1982 et le record de froid de -10°C enregistré le samedi 19 juillet 1980.

Saisons

Printemps : septembre - novembre
Au printemps, la Nouvelle-Zélande connaît une explosion de vie. Les fleurs colorées, les bébés animaux et la « saison des chutes d'eau » en font un moment idyllique pour visiter le pays.
Les températures sont généralement comprises entre 16 et 19° C.

Été : décembre - février
Les nombreux lacs et plages de Nouvelle-Zélande sont parfaits pour se rafraîchir pendant les mois d'été. Les activités estivales permettent de profiter au maximum du soleil, de la mer et du sable.
Les températures sont généralement comprises entre 20 et 25° C.

Automne : mars - mai
À l'automne, la Nouvelle-Zélande jouit du climat le plus tempéré de l'année. Profitez de longues journées baignées de soleil et couronnées de feuilles dorées, en pratiquant la randonnée, le cyclisme ou le kayak.
Les températures sont généralement comprises entre 17 et 21° C.

Hiver : juin - août
Les mois d'hiver voient arriver la neige qui recouvre les plus hauts sommets du pays, tandis que les journées fraîches et claires éveillent les sens. Dévalez les pistes de ski, visitez un ou deux vignobles ou assistez à l'un des nombreux festivals d'hiver.
Les températures sont généralement comprises entre 12 et 16° C.


Géographie humaine

Découpage administratif

La Nouvelle-Zélande ne possède pas de frontières terrestres avec d'autres pays. Le pays est composé de seize régions, sept dans l'île du Sud et neuf dans l'île du Nord. La Nouvelle-Zélande a aussi un certain nombre d'îles éloignées qui ne sont pas incluses dans les limites régionales.
Whae Wacky se trouve dans la région de Canterbury.

Les transports

Le transport en Nouvelle-Zélande prend place dans un espace insulaire montagneux faiblement peuplé, ce qui ne l'empêche de bénéficier d'une offre modale complète. Le territoire néo-zélandais est desservi par un réseau routier côtier appuyé par quelques lignes de chemin de fer. Il existe plusieurs aéroports permettant des vols internationaux et une desserte intérieure.

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Jeu 23 Mar - 22:49

Mœurs & Culture
Si tu fais une erreur diplomatique, viens pas nous dire qu'on t'a pas prévenu !

Culture

La culture de la Nouvelle-Zélande est une synthèse des cultures autochtones et des cultures importées plus récemment. Les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande apportent les mœurs et langues polynésiennes et y développent leur propre culture maori et moriori. Les colons britanniques arrivent au XIXe siècle apportant leur culture et ont un effet dramatique sur les Maori, les introduisant aux traditions religieuses chrétiennes (principalement protestantes) et à la langue anglaise. La culture maori influencera également les colons. La récente immigration depuis les pays du Pacifique, l'Asie de l'Est et l'Asie du Sud a contribué au continuel mélange des cultures du pays.

Langues

La Nouvelle-Zélande a trois langues officielles : l'anglais néo-zélandais, le maori et la langue des signes néo-zélandaise. En pratique seul l'anglais est largement utilisé, quoiqu'il y a des efforts pour répandre l'usage du maori.

Arts

La Nouvelle-Zélande n'a pas de tradition de « haute culture », que ce soit pakeha ou maori. La plupart du matériel culturel consommé est importé, particulièrement du Royaume-Uni et des États-Unis. C'est pour cette raison, et pour la petite population du pays, que la plupart des artistes néo-zélandais ont le plus souvent du mal à vivre de leur art.

Religion

La religion maori pré-colonisation était polythéiste.
Certains des premiers colons européens étaient missionnaires chrétiens, notamment de l'Église anglicane mais aussi d'autres dénominations Protestantes et de l'Église catholique. Dès les années 1830 on voit la conversion de grand nombre de Maori, et au fil du XIXe siècle on voit la création de mouvements mélangeant les croyances traditionnelles maori avec le christianisme. Ces mouvements étaient typiquement centrés sur un leader/prophète. Ces Églises ont encore beaucoup de croyants. De nombreux Maori membres des plus grandes Églises, et ceux qui sont athées, continuent à croire dans le tapu, particulièrement en ce qui concerne la mort, quoique pas avec autant de ferveur que leurs ancêtres.

Les Pakeha deviennent de moins en moins religieux au fil du temps. Dans les années 1920, il y avait encore du sectarisme fort et un certain préjugé anticatholique, mais cela a depuis changé, les Églises coopérant en général entre elles. Les Églises et les groupes de lobbying religieux ont peu d'influence chez les Pakeha, qui sont en majorité chrétiens.
D'autres immigrants non-Pakeha apportent avec eux les religions de leurs pays d'origine, notamment l'hindouisme et l'islam.

Cuisine

Cuisine maori
La cuisine maori pré-coloniale dérivait de celle de Polynésie tropicale, adaptée aux ingrédients présents dans le climat plus froid du pays. Parmi les ingrédients les plus importants on trouve la kūmara (une espèce de patate douce), la racine de fougère, le taro, et plusieurs espèces d'oiseaux et poissons. Les Maori cuisinaient dans les hāngi (fours de terre), grillaient ou faisaient bouillir ou cuire à la vapeur (ces deux derniers surtout dans les régions à activité géothermale en utilisant les sources). Ils préservaient les oiseaux et autres ingrédients de plusieurs manières. Les Maori furent l'un des seuls peuples à ne pas connaître de boisson alcoolisée.

À la suite de la colonisation les Maori adoptèrent beaucoup d'éléments de cuisine européenne, particulièrement les pommes de terre et le porc, ce second transformant l'économie agricole maori. Beaucoup de sources de la cuisine traditionnelle devinrent rares au fur et à mesure que de nouveaux prédateurs furent introduits dans le pays, diminuant en particulier les populations d'oiseaux ; l'industrie forestière détruisit bonne partie des forêts pour le bois ou pour faire de la place pour l'agriculture. Les produits de la mer traditionnels, dont la toheroa et le whitebait, furent surpêchés.
Aujourd'hui la cuisine maori est un mélange des traditions maori et anglaise avec quelques plats contemporains.

Cuisine pakeha
La plus grande partie des Pakeha étant d'origine britannique, il est normal de trouver surtout des éléments de cuisine britannique dans leur cuisine. Les colons britanniques essayèrent autant que possible de reproduire les plats qu'ils avaient connus dans leur pays d'origine. La principale différence entre la cuisine britannique et pakeha était que la viande était beaucoup plus abondante, et ce pour toutes les classes sociales en Nouvelle-Zélande. La cuisine pakeha reste assez carnivore, quoique la consommation de viande rouge ait diminué dans les dernières décennies. Tout comme les Britanniques, les Pakeha ont beaucoup apprécié les plats sucrés ; la cuisine pakeha consiste en partie d'une grande variété de ceux-ci, que ce soient des gâteaux, des scones, des muffins et autres desserts.

Au cours des dernières décennies, les Pakeha ont découvert la « cuisine ethnique », à l'origine de l'émergence d'une culture dite « foodie ». La majeure partie de la cuisine pakeha reste néanmoins fortement influencée par la cuisine britannique actuelle, quoique certains chefs néo-zélandais, dont Peter Gordon, aient joué un rôle majeur dans la création d'une Cuisine fusion.

Autres cuisines
Les Néo-Zélandais étant de plus en plus ethniquement divers, la plupart des immigrants essaient de reproduire leurs cuisines natives ou plats nationaux en Nouvelle-Zélande. Les « restaurants ethniques » servent de lieux de rencontre pour leur communauté respective et donnent une possibilité aux autres Néo-Zélandais de goûter à d'autres cuisines.

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Ven 24 Mar - 22:55

Système scolaire
Parce qu'il faut bien aller à l'école (sisi)

Système éducatif néo-zélandais

Le nombre d’années obligatoires

Dix années d’enseignement obligatoire (de 6 à 16 ans, soit de l’année 1 à l’année 10). La plupart des élèves entrent à l’école le jour exact de leurs 5 ans, quelle que soit la période de l’année. Ils sont alors inscrits en année 0 (non obligatoire). Au mois de février suivant, ils intègrent l’année 1.
Fin de scolarité possible à partir de 15 ans, par dérogation, avec l’accord des parents et de l’établissement.

Les différents niveaux

Dans la scolarité obligatoire, on distingue deux niveaux :
— 1er degré : années 0 à 8 (5 à 12 ans)
— 2nd degré : année 9 à 13 (13 à 17 ans)

L'organisation administrative

Le ministère de l’Éducation organise le système éducatif du pays. Il est divisé en 3 grands secteurs : enseignement pré-élementaire, enseignement des 1er et 2nd degrés, enseignement supérieur.  
La politique gouvernementale distingue également 4 secteurs transversaux, jugés prioritaires :
— Enseignement maori ;
— Enseignement « peuples du Pacifique » ;
— Enseignement international (accueil d’élèves et d’étudiants étrangers) ;
— Élèves à besoins spécifiques.

Entre l’administration centrale et les établissements, il n’existe pas d’échelon intermédiaire comparable aux rectorats ou aux inspections académiques. Ceci s’explique par la forte autonomie dont jouissent les établissements, tant au niveau du recrutement des enseignants que de la gestion des ressources matérielles.  

Dans les 1er et 2nd degrés, on trouve 3 grands types d’établissements reconnus :
Publics : financement entièrement public, stricte adhérence au programme ministériel,
Privé intégré : financement des enseignants public, le reste à la charge des établissements – stricte adhérence au programme ministériel,
Privé : contribution sur fonds publics très limitée – adhérence au programme ministériel avec quelques aménagements locaux.


Rythmes scolaires

1er degré

Calendrier scolaire
Rentrée entre le 31 janvier et le 7 février – fin des classes le 20 décembre au plus tard,
5 jours de classe par semaine, du lundi au vendredi,
— 390 demi-journées d’enseignement minimum par année.

Vacances
L’année est découpée en 4 trimestres, entrecoupés de 3 périodes de congés d’une durée de 2 semaines (du 15/04 au 02/05, du 15/07 au 01/08 et du 07/10 au 25/10 - dates approximatives).  

Heures de classes
Horaires les plus courants : de 9 heures à 15 heures, avec une pause-déjeuner de 12 à 13 heures.

Durée d’un cours
Variable

2nd degré

Calendrier scolaire  
Rentrée entre le 31 janvier et le 7 février - fin des classes le 13/12 au plus tard,
5 jours de classe par semaine, du lundi au vendredi,
— 380 demi-journées d’enseignement minimum par année.

Vacances
L’année est découpée en 4 trimestres, entrecoupés de 3 périodes de congés, chacune d’une durée de 2 semaines (du 15/04 au 02/05, du 15/07 au 01/08 et du 07/10 au 25/10 - dates approximatives).

Heures de classes
Horaires les plus courants : de 9 heures à 15 heures, avec une pause-déjeuner de 12 à 13 heures.

Durée d’un cours
50 minutes à 1 heure.

Les années 11, 12 et 13 sont sanctionnées par 3 niveaux du National Certificate of Educational Achievement (NCEA). Le niveau 3 conditionne l'entrée en Études Supérieures. La préparation au bac international peut se faire dans l’une des 12 écoles affiliées à l'International Baccalaureate Organization. Jusqu’au secondaire, l’enseignement public est gratuit pour les Néo-zélandais et les résidents. La Nouvelle-Zélande a un bon taux d’alphabétisation et près de la moitié des jeunes entre 18 et 24 ans suivent des études universitaires.

Université

Les dates 2017:


Divers

Le système éducatif reconnaît, intègre et subventionne tous les courants éducatifs . On trouve ainsi l’école publique classique, l’école d’immersion maorie (Kohanga reo, créée en 1982), l’école pour les enfants des îles du Pacifique (Tagata Pasifika), l’école Steiner Waldorf, l’école Montessori, l’enseignement à domicile ou à distance, l’école spécialisée ainsi que diverses déclinaisons du jardin d’enfants (play schools, play centers).

La collecte de fonds  (fund raising) est une pratique très courante en Nouvelle-Zélande, notamment dans l’éducation pour compléter les subventions de l’Etat, financer des projets spécifiques ou amortir des équipements onéreux. Les collectes sont souvent organisées sous forme de tombolas, fêtes d’écoles ou de "sausage sizzles" (ventes de saucisses grillées).

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Ven 24 Mar - 23:03

Précisions sur les lois
Faîtes gaffe, ou j'appelle la police

Quelques lois diverses

— Il n’y a pas d’âge minimum pour participer à des manifestations politiques, devenir propriétaire foncier, jouer au loto, aux machines à sous ou sur internet (le retrait des gains ne peut cependant pas se faire sans représentant légal).
— Dès 16 ans, un jeune peut obtenir son permis de conduire, avec certaines restrictions.
— Dès 16 ans, un jeune peut quitter l’école, consentir à un rapport sexuel, quitter le domicile familial, se marier (avec autorisation parentale), obtenir un passeport ou un permis d’arme à feu, et travailler en échange du salaire horaire minimal.
— Par contre, il doit attendre 18 ans pour voter, se présenter aux élections législatives, changer de nom, acheter de l’alcool, du tabac ou des feux d’artifice, parier et acheter des tickets de jeux.
— Il ne peut être juré ou jouer au casino avant 20 ans.

Les mineurs ont déjà de nombreux droits avant d'atteindre l’âge légal de la majorité, fixé à 20 ans. Dans l’esprit des kiwis, c’est pourtant la célébration du 21e anniversaire, “the Big 21st”, qui marque l’entrée dans la vie adulte.

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